Monnaie unique de la CEDEAO La norme budgétaire

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Akilou AMADOU Léleng KEBALO

Résumé

Pour faciliter l’introduction de la future monnaie unique dans la CEDEAO, un des critères de convergence budgétaires proposés, limite le déficit budgétaire à 3 % du PIB. Ce papier cherche à l’aide d’un modèle non linéaire en données de panel, à voir si ce seuil est procroissance. Pour ce faire, le papier cherche à déterminer le seuil de déficit budgétaire à ne pas excéder afin que la politique budgétaire ait un effet positif sur la croissance économique. Outre cela, le papier cherche à déterminer les pays de la CEDEAO qui sont en bonne voie actuellement pour adopter, sur la base de la discipline budgétaire, la future monnaie unique. L’analyse effectuée sur la période 2007-2016 indique l’existence d’un seuil de déficit budgétaire estimé à 4.74 % du PIB à ne pas excéder, afin que la politique budgétaire influence positivement la croissance économique. Lorsqu’un pays présente un déficit public excédant ce seuil, la politique budgétaire n’a pas d’effet sur la croissance économique. À travers ces résultats, il ressort de cela que la norme budgétaire proposée est pro-croissance. Néanmoins, par rapport au seuil estimé, il existe une marge de manœuvre que les pays peuvent exploiter dans la gestion de leur politique économique, pour soutenir la croissance économique. Outre cela, les pays étant en bonne voie pour adopter la future monnaie unique, sur la base de la discipline budgétaire, sont le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Ghana et la Guinée. Les

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