VERS QUELLE COHERENCE ET QUELLE DIFFERENCIATION DU SYSTEME DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ?
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Résumé
Dans une société émergente comme la nôtre, où systèmes, structures, champs et éléments n'ont pas atteint une certaine maturation, une certaine abstraction, la démarche qui emprunterait dans la boîte à outils scientifique moderne ses instruments d'analyse sans faire l'effort de penser le contexte de leur production et de leur usage (la notion de capital humain produite dans le cadre d'une théorie de la demande d'éducation est un bon exemple), reproduirait une approche qui raterait son objet parce que propre à une société aux champs constitués. Plutôt que de viser directement à une démarche sectorielle puis intersectorielle (évaluation d'une organisation de l'enseignement, de l'efficacité des dépenses, des rendements puis d'une contribution de l'éducation à la croissance par exemple) qui prendrait comme donné un ensemble de cadres et d'outils, il faut accepter de repenser les partages entre ce que la science constituée considère comme donné et ce qui ne l'est pas. Il faudrait établir donc les diverses pertinences d'une démarche globale plutôt que de croire ou prétexter qu'elles nous sont données par une science constituée par ailleurs indépendamment des pratiques que l'on en a et qui la déterminent.