FORMATION DE LA VALEUR ET DIVISION INTERNATIONALE DU TRAVAIL
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Résumé
Ps : tiré de l'introduction de l'article
L'idée de division internationale du travail se rattache traditionnellement
à celle d'une répartition géographique des productions, ici le blé, là
l'acier. La division internationale du travail s'assimile dans ce cas à un
partage dans la production de marchandises, ou plus précisément de
valeurs. Il existe des valeurs produites ici, d'autres là et c'est, dans les
modalités de ce partage, de cette répartition géographique,
qu'apparaissent des rapports de force, donc des hiérarchies. Cellesci
tiennent leur substance de la nature physique des valeurs produites.
Autrement dit, division internationale du travail et hiérarchies sont
déterminées par des valeurs d'usage.
Cette approche, qui lie la division internationale du travail aux
possibilités de fabrication de valeurs d'usage en des endroits
géographiques précis, ne peut fondamentalement, expliquer les
hiérarchies et les subordinations qu'à travers le prisme de la dotation
de facteurs ou du degré de développement des forces productives, ce
qui revient au même. C'est l'état des forces productives dans un lieu
donné, sa dotation de facteur qui détermine les possibilités de
production de valeurs d'usage précises. En découle une division du
travail. Nous nous trouvons alors devant une conception naturaliste qui
fait de cette division du travail un produit d'une relation valeurs d'usage
à valeurs d'usage – relation des forces productives (y compris l'usage
bien sûr d'une force de travail dans le cadre de rapports sociaux
définis) ou facteurs de production à des produits.