INSTITUTIONS, GOUVERNANCE ET DÉVELOPPEMENT
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Résumé
Les résultats pour le moins mitigés des politiques de stabilisation macroéconomique et d’ajustement structurel ont induit une prise de conscience de l’importance des paramètres extra économiques dans le processus de croissance. Dans ce contexte, la gouvernance (avec tout ce qu’elle recouvre comme équilibre des pouvoirs, gestion rationnelle des ressources, transparence des règles, implication de la société civile, etc.) est devenue une variable-clef dans l’analyse du développement des pays du Sud. Etroitement associée à celle d’institutions, cette notion de gouvernance, au-delà de son caractère polysémique,
fait l’objet de débats contradictoires quant à l’usage qu’en font les organisations financières internationales. L’objet de cet article est d’approfondir les réflexions avancées dans le cadre de ces débats afin, notamment, de voir en quoi la «bonne gouvernance » peut être ou non une réponse appropriée à la problématique de la convergence économique au niveau international (autrement dit, la problématique du rattrapage des pays industrialisés par les pays en développement).