LA GEOPOLITIQUE DU PETROLE, LA SUPREMATIE ET LE POUVOIR
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Résumé
L’objet de cet article est de discuter des enjeux énergétiques de cette bataille planétaire que mènent, d’un côté, les pays consommateurs pour assurer l’accès aux ressources énergétiques, que ce soit par la force militaire (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Japon) ou par la force économique (Chine, Brésil, Suède, Allemagne), et, d’un autre côté, les pays producteurs notamment arabes qui, malheureusement, ne jouissant que de cet avantage (répartition disproportionnée des ressources énergétiques mondiale) et dans la mesure où ces états arabes membres de l’OPEP ne sont jamais parvenus à développer des économies diversifiées, se trouvent dans une situation de grande dépendance envers les revenus pétroliers (gages de leur légitimité et pérennité politique et de la cohésion sociale, tous deux, menacées par les événements du printemps arabes). En montrons que l’actuel choc pétrolier est différent des autres chocs (1973/74, 1979/80), nous parlerons des conséquences économiques et politiques de la course au pétrole entre les Etats-Unis et la Chine. Allons-nous vers une reconfiguration nouvelle des rôles de puissance dans des régions à fortes potentialités énergétiques (Moyen-Orient, Afrique, Amérique latine et Asie centrale) où s’affirment militairement et économiquement les grandes puissances mondiales? Avec la nouvelle donne des contestations populaires qui secouent le monde Arabe, peut-on voir un renversement des rapports de forces en faveurs des pays producteurs de pétrole? Quelle serait l’influence du printemps arabe sur l’industrie des hydrocarbures et sur le marché pétrolier? Et si la recherche de nouvelles sources d’énergie (pétrole non conventionnel, les énergies renouvelables…) viendrait se matérialiser techniquement et économiquement pour les pays occidentaux, l’or noir arabe gardera-t-il son influence sur les économies européennes, am