LA THEORIE DU SYSTEME-MONDE ET LA MACROECONOMIE KEYNESIENNE VERS UNE EXPLICATION ALTERNATIVE DE LA GRANDEUR ET DE LA DECADENCE DU SYSTEME CAPITALISTE MONDIAL

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HARTMUT ELSENHANS

Résumé

L'apport théorique que peut constituer l'analyse des systèmes-mondes pour les mouvements sociaux tentant d'allier démocratie sociale et efficacité économique usant si nécessaire des mécanismes du marché -a été obscurci par une interprétation mécaniste et parfois dogmatique de cette analyse. L'article combine une approche keynésienne et une perspective de longue durée proche de l'école des Annales afin d'adressen
plusieurs problèmes théoriques majeurs de l'analyse des systèmes-mondes A la différence de la rente, le profit dépend de l'expansion des revenus des masses. La transition vers le capitalisme dépend donc de
l'amélioration de la situation économique des classes pauvres. Ce fut le cas pour les pays aujourd'hui capitalistes industrialisés, où cette transition fut un heureux accident de l'histoire, Une telle transition peut se produire aujourd'hui dans les pays du Sud à la condition d'une mobilisation collective des travailleurs. La mondialisation menace cette mobilisation collective aussi bien dans les pays du Sud que dans les pays du Nord; par ailleurs, l'absence de mobilisation au Sud risque d'entraîner démobilisation au Nord. Une stratégie de mobilisation collective globale est donc d'autant plus nécessaire que les politiques actuellement suivies
pour surmonter les blocages de croissance et les crises qui en résultent ont caractérisées par un dogmatisme étroit qui manque de base empirique, Une telle mobilisation ne signifie pas nécessairement que les acquis sociaux des travailleurs du Nord, ainsi que leur participation aux fruits de leur productivité accrue, soient menacés par les revendications ou une compétitivité accrue des sociaux et participation aux profits sont protégés par l'ajustement des taux de changes

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