RISQUE DE SOUS-ÉVALUATION ET PRIVATISATION PARTIELLE DES ENTREPRISES

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Abdelkader GLIZ

Résumé

Les pays en transition vers l'économie de marché adoptent généralement de larges programmes de privatisation qui entraînent une profonde insuffisance de l'épargne disponible totale par rapport à la valeur des actifs publics offerts. L'équilibre du marché entraîne une sousévaluation (underpricing) généralisée des entreprises en privatisation qui contraint le gouvernement à arbitrer entre l'effet positif attendu de la privatisation et le coût de cette sousévaluation.
En posant que l'épargne disponible totale constitue une ressource sujette à congestion à «allouer» aux entreprises en privatisation, nous montrons que :


1- la privatisation partielle des entreprises est socialement préférable à leur privatisation totale ;


2- pour la réalisation de l'optimum social, il est préférable de déterminer centralement le taux de privatisation partielle des entreprises, leur détermination décentralisée impliquant une surutilisation de l'épargne disponible totale et donc une plus forte sousévaluation ;


3- les entreprises ayant un meilleur potentiel de développement sont à privatiser à des taux de privatisation plus élevés ;
4- pour les pays accordant une importance moindre à ce coût de la sousévaluation, la transition vers l'économie de marché est plus accélérée.


n.b: extrait de l'introduction.

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