ESTIMATION DU RISQUE DE CREDIT ET QUALITE DE L’INFORMATION COMPTABLE EN ALGERIE

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Abdelkader GLIZ Mohamed TOUATI-TLIBA

Résumé

Lors de l’analyse du risque de crédit, la banque algérienne fait face à un problème de qualité de l’information comptable des entreprises privées. Sous l’angle des modèles d’estimation du risque de crédit et à partir d’un échantillon de 118 crédits d’une banque publique algérienne, nous montrons qu’à l’instar des économies avancées, l’endettement et la trésorerie discriminent relativement bien les firmes saines des firmes en défaut. Par contre, aucun indicateur usuel de rentabilité n’est statistiquement significatif, situation attribuable à l’étendue de l’économie informelle et de la gestion des bénéfices. Cependant, la stabilité dans le temps d’une rentabilité positive s’avère être significative, pouvant ainsi valider l’hypothèse du signal permettant à la firme saine de se distinguer. Les informations de sources externes à la firme, comme le mouvement d’affaires confié et la situation fiscale et parafiscale, améliorent l’estimation du risque, reflétant ainsi la réponse des banques à l’asymétrie de l’information1.


 


1 Les auteurs du présent article expriment leurs vifs remerciements à A. Dahmani (ESC d’Alger), R. Djoudad (Bank of Canada), M.C. Ilmane (ESC d’Alger), M.
Lasfer (Cass Business School, Londres) ainsi que deux referees anonymes pour leurs précieux commentaires et suggestions.

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