LA BANQUE D’ALGÉRIE VERS UNE POLITIQUE MONÉTAIRE ACCOMMODANTE EN 2016 ? ANALYSE DE LA PÉRIODE 2007 -2014.
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Résumé
Notre article réfère à la problématique des économies rentières tributaires des hydrocarbures et en Algérie aux mécanismes qui, de ce fait, ont alors rendu inopérante la transmission des décisions de politique monétaire à la croissance. Le refinancement bancaire par la Banque d’Algérie s’est en effet posé sur les 15 dernières années en termes de surliquidités mais s’inscrit aujourd’hui dans un schéma quasi structurel de chute du prix des hydrocarbures et donc d’illiquidités. Confusion des rôles entre la BC et les banques commerciales, déficits des échanges extérieurs, placent alors la Banque d’Algérie, encore trop interventionniste, dans la perspective d’un nouveau régime financier : une politique monétaire accommodante de type Open-Market. Celle-ci , moyen de piloter les taux d’intérêt peut elle alors entamer ce nouveau tournant et être opérante face à une absence de synergie Banques-Entreprises, de financements alternatifs autant absents qu’une place financière dynamique , de banques commerciales encore « myopes » au financement de l’économie , peu disposées au risque et non concurrentielles, de déficits d’informationschiffrées aggravés d’une absence d’ études économétriques d’impact, d’un environnement juridique inefficace, d’une faible régulation prudentielle et de retards en matière d’innovations
financières ?