LE TAUX DE CHANGE REEL D'EQUILIBRE, LE NIVEAU DE DEVELOPPEMENT ET LA SOUTENABILITE DE LA DETTE EXTERIEURE EN ALGERIE : UN COMMENTAIRE

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Hassane Bouklia

Résumé

A. Allahoum, dans un article stimulant[1], teste sur les données de l'économie algérienne la présence d'un effet Balassa «augmenté» de la contrainte de soutenabilité de la dette externe. La mise en évidence d'un
effet Balassa peut être résumée par les deux propositions suivantes : • Le prix dans le secteur abrité relativement à celui dans le secteur des biens échangeables dépend positivement du différentiel de productivité entre ces deux secteurs et celuici, initialement plus faible dans les PVD comparativement au reste du monde, est supposé croître avec le niveau de développement de l'économie pour tendre vers celui des pays développés. Comme corollaire, le prix des biens non échangeables (biens NE) relativement à celui des biens échangeables (biens E) est initialement plus faible dans les PVD comparativement au reste du monde mais tendra à croître avec le développement de ces pays et de
la productivité de leur secteur exposé. • L'indice de prix dans l'économie (indice du PIB) est une moyenne du prix des biens NE et de celui des biens E pondérée par l'importance des deux secteurs dans l'économie. Ainsi, dans le cas où les biens
échangeables obéiraient, par exemple, à la parité du pouvoir d'achat (PPA), la loi du prix unique s'applique, le prix des biens échangeables n'étant alors que l'équivalent en unité monétaire locale de leur prix international,
le prix des biens NE, et partant celui du PIB, sera initialement plus faible dans le PVD que dans le reste du monde: l'indice de prix du PIB algérien sera plus faible que l'indice de prix du PIB américain évalué en DA conférant ainsi aux PVD une compétitivité «artificielle».

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