Nouveaux entrepreneurs dans la transition à l'économie de marché : les entrepreneurs ruraux
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Résumé
Ps: tiré de l'introduction de l'article.
C'est une évidence d'affirmer que les entrepreneurs constituent, avec la force de travail qualifiée, le fer de lance de la croissance économique, si ce n'est du développement. De leur nombre, de leur compétence, de leur dynamisme, de leur confiance en l'avenir, dépendent la croissance de la richesse nationale et de l'emploi. Produire des connaissances à leur propos est donc utile pour aider les décideurs à concevoir des politiques économiques et sociales favorisant les activités de cette catégorie sociale ou de certaines de ses composantes. Et ceci d'autant plus que l'abandon explicite de l'économie "planifiée" impose à l'Algérie le renforcement de cette composante essentielle de l'économie de marché que sont les entrepreneurs. Or, les travaux de recherche sur cette catégorie sociale dans l'économie algérienne sont extrêmement rares. Depuis la thèse du regretté Djillali Liabès (1984) et le travail publié par Pennef en 1981, travaux déjà anciens, la seule publication récente est celle de Henni (1994). Il a donc semblé souhaitable à une équipe du CREAD d'investir le domaine de la connaissance des entrepreneurs algériens[1].
Le présent papier expose la méthode et les résultats d'une enquête faite en milieu rural à la fin de l'année 1994.