L’organisation de la couverture collective des dépenses de santé et modalités de leur financement en Algérie
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Résumé
Les systèmes de couverture collective des dépenses de santé sont extrêmement variables d'un pays à l'autre. De plus, à l'intérieur d'un même pays, peuvent coexister plusieurs soussystèmes dont l'articulation entre eux et avec le système de soins peut être différemment organisée. Ces articulations sont évolutives dans la mesure où elles doivent répondre à des contraintes constamment renouvelées. De plus elles traduisent fidèlement le rapport de forces entre les différents segments et donc les couches sociales qui les portent. On a pu regrouper en quatre types principaux la gamme étendue des modes d'organisation existants qui constituent en même temps des modalités de financement des dépenses de soins : Prévoyance libre, Assurance – maladie obligatoire, Assurancemaladie nationale et Service National de santé[1]. En Algérie, après un certain nombre de modification importantes dont certaines majeures, nous aboutissons à l'instauration et à la coexistence d'un Service National de Santé progressivement constitué et d'un système d'Assurance maladie obligatoire, progressivement étendu à des catégories de bénéficiaires de plus en plus larges, articulés de façon spécifique. En effet la période écoulée depuis l'Indépendance est au moins marquée par les deux années charnières de 1974 et de 1984, qui délimitent de façon nette les tournants et donc les étapes enregistrées tant dans le fonctionnement du système de soins et donc l'organisation de la couverture collective que dans les articulations de ses différentes composants.