Eléments de réflexion sur la dynamique de la consommation alimentaire en Algérie

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ABDELHAMID BENCHARIF

Résumé

Au cours des dernières années, la notion de «stratégie alimentaire» a rallié le consensus des instances internationales, des praticiens et des chercheurs spécialisés dans le domaine de l'alimentation. La démarche stratégique répond particulièrement aux nécessités des pays en développement où elle permet d'atteindre un meilleur degré d'autosuffisance alimentaire. En effet, la définition générale d'une stratégie suppose une utilisation rationnelle et optimum des ressources existantes en vue d'atteindre des objectifs, grâce à une démarche qui permet la cohérence, l'intégration et la synergie d'actions et de politiques jusquelà isolées. Après avoir examiné les différentes approches qui ont convergé vers la formulation et la mise en oeuvre des stratégies alimentaires dans différents pays[1], il convient d'amorcer une réflexion sur le processus de planification alimentaire en Algérie. En Algérie, où la situation alimentaire est caractérisée par une importance croissante de la consommation des produits transformés commercialisés et par une forte dépendance en produits de base, et où l'Etat détient les principaux instruments de régulation : réglementation des prix et subventions pour les produits dits stratégiques, investissements en agriculture et dans l'industrie de transformation, le monopole des importations... ; une distinction de la planification alimentaire au sein de la planification nationale s'avère indispensable.

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